Aujourd’hui, environ 5 à 10% des cancers du sein sont d’origine génétique, avec une forte implication des mutations des gènes BRCA1 et BRCA2. En suivant sur 10 ans une cohorte de 6 000 femmes porteuses de mutations de ces deux gènes, ce programme de recherche vise à améliorer l’identification de femmes à haut risque d’avoir un cancer du sein et permettre une prévention et un dépistage personnalisés, un diagnostic plus précoce et une orientation thérapeutique plus efficace en :
Un projet porté par Catherine Nogues, Institut Paoli Calmette, Marseille / Equipe associée : Emmanuel Barillot, Institut Curie, Paris.
Le stade métastatique d’un cancer est un stade d’évolution qui correspond à la colonisation du corps par le cancer et affecte les pronostics. Aujourd’hui, 5 à 10 % des cancers du sein sont métastatiques d’emblée et on estime que jusqu’à 20% des cancers du sein primaires localisés auront une récidive métastatique.
Ce programme cherche à mieux comprendre comment éliminer au plus tôt des cellules cancéreuses susceptibles de générer des métastases dans le contexte d’un cancer du sein, grâce à une étude menée en laboratoire qui consiste à suivre les cellules cancéreuses une par une au cours du développement d’une tumeur.
Un projet porté par Silvia Fre, Institut Curie, Paris.
Plus de 50 % des patientes ayant eu un cancer du sein souffrent d’au moins un symptôme grave après le traitement et plus de 20 % ont des difficultés à reprendre le travail après le diagnostic. Face à ce constat, le programme vise à évaluer et mettre en œuvre des interventions permettant de préserver la qualité de vie des femmes, de façon personnalisée, dès le diagnostic, pendant et après le traitement, en s’appuyant sur une cohorte de 12 000 femmes traitées pour un cancer du sein et suivies sur 10 ans.
Un projet porté par Dr Antonio Di Meglio, Gustave Roussy, Villejuif.