En 2024, la Fondation ARC soutient quatre nouveaux projets de recherche qui visent à combattre les cancers du sein les plus agressifs ou résistants aux traitements actuels et à développer de nouvelles stratégies thérapeutiques plus efficaces.
Les voici :✨ Porteur de projet : Alexis Gautreau, Directeur de recherche CNRS, Ecole Polytechnique à Palaiseau
Les cancers du sein triple-négatifs sont les plus difficiles à traiter aujourd’hui et représentent environ 15% des nouveaux cas de cancer du sein chaque année.
La formation de métastases, stade critique de ces cancers agressifs, est déclenchée par une machinerie complexe activée au sein des cellules cancéreuses.
Ce projet vise à en comprendre finement les rouages pour parvenir à l’interrompre.
✨ Porteur de projet : Philippe Chavrier, Directeur de recherche Inserm, Institut Curie à Paris.
La cible d’une thérapie efficace contre d’autres cancers du sein est présente dans les cellules des cancers du sein triple négatif. Cependant utiliser cette thérapie sur les cellules des cancers du sein triple-négatifs pourrait renforcer leur capacité à créer des métastases.
L’objectif de ce projet est de contrer cet effet délétère, tout en gardant l’effet antitumoral bénéfique de cette approche.
✨ Porteur de projet : Lucie Peduto, Directrice de recherche à l’Institut Pasteur à Paris.
Les cancers du sein qui se déclarent dans les 5 ans suivant un accouchement sont particulièrement agressifs, répondent mal aux traitements et deviennent rapidement métastatiques.
Ayant pour rôle normal le soutien et la nutrition, des cellules dites « stromales » entourent la glande mammaire et permettent son remodelage, en particulier après la fin de l’allaitement. Si elles sont dérégulées, elles peuvent aussi jouer un rôle pro tumoral. Elles forment une niche autour de la tumeur et la protègent du traitement.
Ce projet de recherche se concentre sur ces cellules pour comprendre leur fonctionnement et identifier des solutions thérapeutiques efficaces.
✨ Porteur de projet : Elisabetta Marangoni, Ingénieur de recherche à l’Institut Curie à Paris.
Au stade métastatique, les cancers du sein HER2+ peuvent être traités par un médicament qui délivre la chimiothérapie spécifiquement dans les cellules cancéreuses HER2+.
Certains de ces cancers toutefois, ne répondent pas à ce traitement.
Ce projet vise à identifier des biomarqueurs prédictifs de réponse et à mieux comprendre quels sont les mécanismes de résistance pour pouvoir, à terme, les déjouer.