Mieux connaitre les facteurs de risque et optimiser le dépistage, en identifiant notamment des populations à plus haut risque de développer un cancer du sein permettrait de préparer des actions de prévention en amont de la maladie, et d’intervenir plus tôt : aux tout débuts de l’apparition de la maladie.
La médecine de précision, intervenant à des niveaux moléculaires, a déjà changé la donne pour de nombreuses femmes ; ces informations innombrables désormais disponibles sur les natures de chaque cancer ont révélé la grande variété des tumeurs entre les patientes : prendre en charge de façon adéquate chaque tumeur dans sa spécificité reste un terrain de progrès immense à venir. Les cancers triple négatifs, particulièrement agressifs, constituent à ce titre un terrain d‘investigation prioritaire.
Alors qu’un bon nombre de cancers du sein, traités à temps, sont aujourd’hui bien pris en charge, il est désormais possible d’intégrer aux champs de recherche la qualité de vie des patientes pendant et après le traitement. Anticiper les séquelles à long terme permet par exemple de préparer en amont l’accompagnement des patientes par des dispositifs adéquats (information, échanges, pratiques d’activités physiques ….).
CANCER DU SEIN : 25 ans d’avancées décisives pour les malades !
98 projets. C’est le nombre de projets de recherche sur les cancers du sein financés par la Fondation ARC de 2019 à 2023, pour un montant total de 12,2 millions d’euros.
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Ce vaste programme de recherche vise actuellement à s’assurer qu’une stratégie de dépistage basée sur le risque individuel de développer un cancer serait au moins aussi efficace que le dépistage organisé actuel.
Le protocole testé par cette étude propose des mammographies plus fréquentes aux femmes à risque élevé de cancer du sein, et moins fréquentes aux femmes à bas risque.
Pour mener à bien cette étude, l’objectif est de recruter 85 000 femmes volontaires de 40 à 70 ans durant 4 ans.
Des travaux coordonnés par UNICANCER et dont la Fondation ARC est partenaire.